Les tricots rayés
Le tricot rayé (Laticauda colubrina) est un serpent de la famille des Elapidae. Cette espèce est membre du seul genre de serpent marin ovipare.
Ils ont un corps cylindrique pourvu de bandes noires sous forme d'échelles. Ils sont bien adaptés au milieu aquatique avec une queue semblable à celle des serpents marins vivipares, ce qui lui permet d'effectuer des mouvements rapides dans l'eau.
Ils ont aussi de grands poumons qui leur permettent de passer de longues périodes sous l'eau.
Le tricot rayé est une espèce marine mais qui a une reproduction terrestre.
Ils fréquentent les mers tropicales aux alentours de petites îles coralliennes, des récifs coralliens et des mangroves, généralement avec un substrat de sable et de corail.
Ils passent leur temps à roder au fond de la mer et sous les fissures de corail à une profondeur comprise entre 1 et 10 mètres, en raison de la faible perméabilité de cette espèce qui ne lui permet pas de descendre à des profondeurs plus importantes.
En Nouvelle Calédonie, deux espèces sont remarquées: le tricot rayé jaune (Laticauda saintgironsi, endémique à la Nouvelle Calédonie) et le tricot rayé bleu (Laticauda laticaudata).
Ils vivent dans le lagon pour se nourrir et sur les îlots pour digérer, muer, se reposer et se reproduire.
A terre, ils se cachent dans les anfractuosités entre les pierres, les racines ainsi que dans les terriers d'oiseaux marins.
Ils se nourrissent de murènes, congres et poissons serpents.
Parfois de poissons chats et de gobies.
Le tricot rayé jaune chasse dans les patates de corail, et le tricot rayé bleu dans les fonds meubles.
Ils pondent les oeufs à terre, à l'abri de la déshydratation et des fortes températures.
Une femelle pond en moyenne trois oeufs.
Ils peuvent vivre entre 5 et 15 ans.
En l'absence de menace, les tricots rayés n'attaquent pas. En revanche se sont des espèces venimeuses: ils utilisent leur venin pour immobiliser leurs proies en mer.
Ce sont des serpents curieux, qui viennent observer les plongeurs. Il suffit de s'éloigner calmement et de laisser l'animal reprendre son activité.
Article provenant de Télé NC
j'ai eu l'occasion d'en voir aussi bien sur terre que dans l'eau et chaque fois j'ai été comme hypnotisé. C'est vraiment un animal beau à regarder. J'ai même pu en toucher un , une fois: c'est surprenant comme leur peau est douce et non rugueuse comme je m'y attendais, de plus je croyais que son corps serait froid et non, il est tout chaud.
J'adore!!!!!