Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
seaturtle
Derniers commentaires
Archives
8 juillet 2009

elles sont arrivées

Un article des Nouvelles Calédoniennes:

çà y est les 1ères baleines sont arrivées sur nos côtes!

animaux_baleines_orques_5


Dans le lagon Sud, la première a été aperçue avant-hier. Comme chaque année, après une longue migration depuis l’Antarctique, les baleines à bosse reviennent pour deux mois se reproduire et mettre bas dans nos eaux chaudes. Dès le week-end prochain, une vingtaine de bateaux emmèneront le public à leur rencontre. Un spectacle qui impose le respect de règles strictes pour ne pas perturber une population très fragile.

Le whale-watching dans le lagon Sud  animaux_baleines_orques_4

 Depuis son lancement en 1995 avec deux bateaux, le whale-watching (observation des baleines) connaît une croissance exceptionnelle avec 50 % de visiteurs supplémentaires chaque année. En 2008, cette activité a été entreprise par 26 bateaux différents, totalisant 360 sorties et 4 425 passagers. À un prix situé entre 6 000 et 9 500 francs la place, le whale-watching génère un chiffre d’affaires d’une trentaine de millions de francs en deux mois. Spécificité calédonienne : la quasi-totalité des prestataires utilisent des catamarans à voile, aux côtés de deux zodiacs et d’un navire rapide. Le whale-watching cartonne particulièrement lors des huit week-ends de la saison, mais les sorties sont possibles en semaine (pour la moitié des bateaux) et c’est là que les visiteurs (et les baleines) ont le plus de chances d’être tranquilles. Les clients sont « surtout des Métros de passage, mais peu de Calédoniens de souche ». Et pratiquement aucun touriste, « car il n’y en a pas ». Aux côtés des professionnels, les plaisanciers représenteraient environ 30 % des bateaux naviguant sur zone.

baleines__6_« Un spectacle toujours différent » 


 La recherche des baleines n’est pas toujours heureuse. De l’avis général, la saison 2008 s’est révélée « exceptionnelle » avec 100 % de vues de baleines chez les professionnels. Certaines années mornes, il arrive que quatre bateaux sur dix n’en voient pas. « Le matin, on se dispatche la zone entre les bateaux. Celui qui trouve des baleines appelle les autres par radio », explique Gilles Garnier, président de l’association Calédonie charter. « On ne force pas le contact avec les animaux, qui restent sauvages. Parfois on les suit à distance, mais parfois elles sont curieuses et s’approchent d’elles-mêmes. C’est la chance ou pas. » Pierre-Philippe Avron, président du syndicat des activités nautiques, poursuit : « Beaucoup de gens reviennent d’une année sur l’autre, car le spectacle est toujours différent. On peut juste avoir des souffles et des dos. Mais on peut aussi voir des sauts fabuleux. Une fois, des baleines sont même venues entre les deux coques du cata et ont sorti la tête sous le filet. »

Observer sans déranger   animaux_baleines_orques_4


 La perturbation des baleines par les bateaux est scientifiquement avérée. « Elles changent de direction et leurs temps d’apnée sont plus longs. Ces comportements d’évitement impliquent des dépenses énergétiques supplémentaires, alors que leur activité de reproduction est très sensible », explique Aline Schaffar, chercheuse à l’association Opération Cétacés. Depuis l’an dernier, la province Sud fait signer une charte de bonne conduite aux professionnels : 25 des 26 bateaux l’ont signée et leurs skippers ont tous suivi une formation en mars dernier. Une mallette pédagogique a même été remise à chacun pour faire d’une simple promenade « un vrai produit éco-touristique ». Cette charte a « radicalement changé les comportements l’an passé », constate Aline Schaffar. « Les bateaux étaient moins nombreux au même endroit (2,7 en moyenne), ils s’approchaient moins près et passaient moins de temps sur un groupe. » Un respect dû aussi au grand nombre de baleines l’an passé. Malgré tout, le bureau de la protection du lagon a observé jusqu’à 70 bateaux au même moment sur zone. Et d’appeler les particuliers, « parfois un peu maladroits », à passer au maximum par les professionnels : « Un bateau avec 20 personnes à bord gêne autant qu’un bateau avec une seule personne. »

 

De nouvelles sanctions
Adopté en mars dernier par la province Sud, le code de l’environnement interdit dans son article 240-3 « la perturbation intentionnelle de mammifères marins ». Et notamment l’approche à moins de 50 mètres, l’observation par la même embarcation à une distance inférieure à 300 mètres pendant plus de deux heures, l’intrusion volontaire parmi les membres d’un groupe, tout acte produisant une modification du comportement des baleines. Les contrevenants risquent une amende de 90 000 francs. Le contrôle sera effectué par un bateau de la Protection du lagon (deux au plus fort de la saison). L’infraction ne sera pas caractérisée si les baleines s’approchent d’elles-mêmes, ce qui arrive.

Contact : Opération Cétacés.
Tél. : 24 16 34.

Sylvain Amiotte

 

« A peine 500 baleines "calédoniennes" » animaux_baleines_orques_6

Venues des eaux froides de l’Antarctique, les baleines à bosse mettent plusieurs mois pour parcourir quelque 5 000 km.
De la mi-juillet à la mi-septembre, ces mammifères trouvent dans nos eaux chaudes un environnement idéal pour s’accoupler ou pour mettre bas. Mâles
et femelles, porteuses ou non, font ainsi partie du voyage. « Quand il naît, le baleineau n’a pas encore la couche de graisse qui permet de réguler sa température. Il s’allaite ici du lait maternel », explique Aline Schaffar, chercheuse à l’association Opération Cétacés. « Certaines baleines viennent aussi avec leur baleineau pour lui montrer le chemin et s’en séparer. » Ici, les adultes ne se nourrissent pas, mais vivent sur les réserves accumulées en Antarctique. Présentes dans tous les océans, les baleines à bosse seraient passées de 20 000 à plus de 35 000 aujourd’hui, depuis l’interdiction de leur chasse commerciale en 1986.
Autrefois abondante mais décimée au 20e siècle par l’ex-URSS et le Japon, la baleine à bosse d’Océanie n’a pas ce dynamisme : les populations restent petites et stagnent, ce qui lui vaut depuis 2008 d’être classée comme espèce en danger sur la liste rouge de l’UICN. Leur nombre en Calédonie est estimé aujourd’hui à 500 à peine, soit deux fois moins qu’aux îles Tonga, ce qui est très peu. Les échanges migratoires étant quasi inexistants avec les autres régions océaniennes, cette population doit donc être considérée comme unique et très fragile.

Vivement le 18!! Une journée entière sur un cata, déjà je revis!! Mais si en plus , les baleines sont au rendez-vous, alors là, je suis au paradis!!

baleines__7_

Publicité
Commentaires
M
GROSSE VEINARDE!!![;)]
A
Voilà un animal que j'aimerai beaucouo observé !!! tu nous raconteras hein ???? je suis impatiente !!! equipes toi d'un zoom !<br /> Gros bisous<br /> Céline
seaturtle
Publicité
Newsletter
Publicité