au phare Amédé
En ce week end du 1er mai, nous avions décidé de quitter Nouméa pour aller nous ballader. Pas très loin, car la grand voile n'est toujours pas réparée, faute de pièces et de moyens, donc nous faisons tout au moteur et quand il y a du vent nous lâchons le sollin (c'est la petite voile du devant).
Direction le phare Amédé à 1h de voile . Nous partons de très bonne heure, car c'est un endroit très courru le week end. A 6h du matin nous étions en mer. Y'a pas dès que je sens le bateau filer sur l'eau je renaît.
Pour nous, il nous faudra 2h30 de navigation. L'île est classée réserve naturelle comme beaucoup d'autre, donc pas question de mouiller à l'ancre; il faut s'attacher à une bouée. De même sur l'île les chiens sont interdits, de même que le camping et les feux de camp. Moi je trouve çà très bien.
De plus l'île est totalement gérée par une société qui a deux bateaux pour amener les touristes, surtout des Japonais; elle tient aussi le centre de plongée, le restaurant et la boutique. En fait au départ de Nouméa, les gens prennent un forfait en fonction de ce qu'ils veulent faire une fois sur place.
Et c'est parti pour la visite
arrivée en vue de l'île à chaque fois c'est pareil: je suis émerveillée de la beauté de toutes ses îles
sur l'île
la poste
le phare Amédé.
Il a fallu deux ans de construction à l'ingénieur français RIGOLET pour faire ce phare de 45 mètres de haut. Il fut chargé sur le navire Emile PEREIRE en pièces détachées. La 1ère pierre fut posée sur l'île le 18 janvier 1865 et le phare fut inauguré le 15 novembre 1865. Ce phare servait à protéger les entrées de Port de France, l'ancien nom de Nouméa.
le même vu de la plage
vue d'en haut sur la côte
et sur les fonds
le bois de fer: la légende kanak dit que c'est l'arbre qui symbolise la parole, car quand le vent souffle dans les branches on entend la voix des anciens
mon premier tricot rayé, vu en vrai. Même pas peur!!!
quand les touristes ne sont pas là le ponton est aux oiseaux
aériennes mais vision de cauchemard pour moi qui suis arachnophobe
un bénitier, hélas mort
le platier à marée basse
et pour vous faire rêver
Nous avons passés deux jours très chouettes. En plus deux belles tortues grosses têtes sont venues respirer tout près du bateau, donc j'étais aux anges!!
Par contre pas de plongée car l'eau était un peu fraîche et surtout il y avait vraiment beaucoup de vent; en plus nous ne sommes pas équipés de combinaisons, ni de ceintures de plomb, et là il y avait un fort courant qui entraînait les gens au large en un temps record.
Le retour c'est bien passé, nous avons bien avancé avec notre petite voile et sommes tombés dans les embouteillages!!